BONNE ANNEE 2017 !!

Je vous souhaite à toutes et à tous de passer une excellente année 2017 !

Qu’elle soit riche en sourires, éclats de rire, découvertes, petits et grands bonheurs, nouvelles rencontres… et tout ce dont vous rêvez !

dsc05260

Je vous souhaite également de progresser dans un domaine qui vous tient à cœur et de continuer à apprendre et découvrir de nouvelles choses. Et de tenir vos bonnes résolutions aussi ! ;p

Je vais essayer de tenir la mienne, de mettre à jour plus souvent ce blog afin de vous permettre de découvrir un peu plus mon « pays » d’adoption, bien loin de tout ce que j’ai vu pour l’instant !

A bientôt ! Prenez bien soin de vous !

Sentier #4 – Le Sentier de la Montagne des Singes

Pour rejoindre ce sentier-là, il faut se rendre à KOUROU.

Le sentier de la Montagne des Singes est d’un niveau « difficile » comme le Sentier du Fort Diamant dont je vous ai brièvement parlé mardi 20 septembre 2016. Il a en fait un fort dénivelé puisqu’on monte au sommet de la »montagne ». Je vous rassure, ce n’est pas une vraie montagne. Il n’ y a pas tellement de relief ici en Guyane, mais ça monte quand même.

Et le terrain est plus technique, le chemin moins entretenu mais c’est ce qui en fait son charme.

Je suppose, vu le nom de ce sentier, qu’on est censé y voir des singes. Et bien moi, je n’en ai vu aucun. Je les ai entendu, aussi bien par leurs cris que quelques bruits dans les feuilles, mais rien vu… Tant pis, j’ai vu un colibri et un oiseau tout simple mais avec un bruit bien à lui !

Allez, je vous laisse profiter en photos :

dsc04906 dsc04907 dsc04939

Bien plus dense que sur les autres sentiers déjà parcourus, la végétation assombrit le chemin, pas besoin de lunettes de soleil !

Il y pousse des fleurs bien étranges également…

Mais toute ces montées, des sauts par dessus les racines et cette « escalade »…

dsc04944

Ça en vaut vraiment la peine quand on arrive au sommet !!

Toute cette vue dégagée sur KOUROU, si claire qu’on peut apercevoir les Iles du Salut, au fond !

dsc04946 dsc04959

Après une heure et demi à crapahuter, ce magnifique carbet nous invite à nous poser et déguster mes sandwichs fait amoureusement à la maison et bien mérités !

Encore une belle balade, pas de regret, malgré l’absence de singes…

A bientôt !

Chou Aï

Lorsque, avant mon départ, j’ai discuté avec un ancien expatrié en Guyane, il m’a prévenu : « Si tu renverses un paresseux en voiture – sachez qu’ils sont très vulnérables au sol – appelle tout de suite l’Association Chou Aï, ils sont spécialisés dans l’accueil, les soins et les relâchers de paresseux. Tu peux même aller visiter leurs locaux ! »

Cette dernière partie de la phrase n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd et, une fois installée, je n’ai pas manqué de parcourir la toile à la recherche d’informations sur ce centre d’accueil et de soins au « mouton paresseux » comme on les appelle ici.

Après recherche et discussion avec des amis installés ici depuis plus longtemps, j’ai compris que le Centre n’était ouvert que les mercredi et jeudi après-midi de 14h00 à 16h00, pas évident de s’organiser une virée, mais j’y suis arrivée !!

Je vous laisser admirer ces petites bêtes :

maman-et-bebe-paresseux-pola

Ils font des relâchers en milieu naturel mais, comme l’a expliqué l’un des membres de l’association, c’est selon le bon vouloir de l’animal. Si il semble bien ici, et ne cherche pas à repartir dans la nature, il peut rester au Centre. Si bien qu’ils ont des naissances, comme vous pouvez le voir.

D’autres n’ont pas le choix de rester… Parmi les photos que j’ai pu voir, l’une des femelles résidente au Centre est arrivée avec une gangrène, elle a dû être amputée d’un membre antérieur. Impossible de vivre en milieu naturel avec une seule patte avant…

Le bébé paresseux peut manger des feuilles dès sa naissance mais il peut rester avec sa mère jusqu’à 6 mois, pour la chaleur. C’est pour cette raison aussi que nous n’avions pas le droit de prendre le petit, pour ne pas trop le séparer de sa mère.

ploe-dance-sloth-pola

Alors que certains dormaient, d’autres faisaient les malins !! Celui-ci m’a immédiatement fait penser à un danseur de pole dance ou un yogi, aussi !

bebe-paresseux-pola

Alors que sa maman comatait et même s’endormait dans le petit bassin d’eau, bébé paresseux lui, s’essayait à grimper le long du tronc. Séparé de sa maman, mais pas trop loin non plus 😉

Trop mignon. J’ai même eu la chance d’entre prendre un dans mes bras, un jeune de 10 mois.

On évolue dans une espèce de « volière » immense où dorment, se baladent et font des acrobaties, une petite dizaine de paresseux. Au milieu des touristes, on trouve un membre de l’asso qui donne de temps en temps, une info intéressante sur les paresseux.

Je ne vous en dit pas plus sur l’animal en temps que tels ici, j’essaierai de faire un article complet sur cet animal tellement cool qu’il en est attachant !

A bientôt 🙂

Sentier #3 – Le Sentier des Salines

Situé sur la Route des Plages de REMIRE-MONTJOLY, ce petit sentier d’à peine 2 km longe la Plage des Salines puis s’engouffre dans la mangrove, entre les racines-échasses des palétuviers.

Cette période de la saison sèche n’est pas la meilleure pour profiter de la mangrove car elle était complètement sèche. Cela a tout de même l’avantage de nous faire découvrir les « cages » formées par les racines des palétuviers, ce qui est plutôt impressionnant.

Jugez plutôt :

dsc04837 dsc04839 dsc04841

Imaginez-vous évoluant entre ces racines, avec de l’eau boueuse jusqu’à la taille, comme l’a fait Bear Grills dans un épisode de Man vs Wild en Amazonie…

Mais le Sentiers des Salines, c’est aussi un point d’observation de la faune sur le marais (l’eau est très basse aussi, à cause de la saison sèche) :

dsc04813

Et la plage…

dsc04818

Il y avait du vent ce jour-là, les kite surfeur se sont fait plaisir !!

J’ai parcouru ce sentier le lendemain du sentier du Rorota, ce qui m’a donné une sensation de « trop simple » et « plus fade » sur ce sentier, surtout que marcher dans le sable épais et mou en basket n’est pas la chose la plus agréable qui soit, même avec une paire de Salomon prévue pour les sols tendres.

Mais il a l’avantage de nous faire découvrir la mangrove sans se perdre dans la jungle et il est tout à fait possible de faire le retour sur la plage, sur le sable dur (A l’heure de mon retour, la marée était basse) en faisant fuir les crabes qui creusent leur trou 🙂

Donc au final, encore un sentier bien sympa !

A bientôt !

Sentier #2 – Le Sentier du Rorota

Ce sentier, quelqu’un m’en avait parlé à mon arrivée en me disant « Il est top pour le footing ! »

Maintenant je peux dire que j’attendrai, avant de le faire en courant : complété par le Sentier du Fort Diamant, qui est un sentier plus difficile attaché au Sentier du Rorota, j’ai parcouru une distance de 9,4 km.

Alors oui, vous allez me dire, ça se fait en jogging et je suis d’accord, mais avec les montées, les racines, les trous d’eau et les singes… je vais prendre le temps de le connaître par cœur avant de le faire en courant ;p

Allez, place aux photos :

dsc04747 dsc04749 dsc04764 dsc04776 dsc04782 dsc04797

Il y a un petit carbet de pique-nique avec une table et des bancs pour se poser et pique-niquer, loin des bruits des gens et des voitures. A part les insectes et un oiseau de temps en temps, c’est hyper calme pour prendre son déjeuner.

dsc04737 dsc04772

Et cette fois, j’ai réussi à photographier les saïmiris. Il y en avait partout ! Je les entendais dans les arbres autour de moi, j’avais l’impression d’être encerclée !!

dsc04753

Un très jolie randonnée, très agréable !

Le sentier du Fort Diamant, dans la continuité de Sentier du Rorota, est plus difficile techniquement et moins joli, même s’il a ses charmes également !

A bientôt sur un autre sentier !

 

Ah oui ! La réponse au petit jeu des Iles du Salut :

Selon l’explication de Tony, on les appelle les Iles du Salut car, à l’époque où les pionniers ont débarqué en Guyane, il y avait de nombreuses maladies, telles que la fièvre jaune. Pour y échapper, ils se sont réfugiés sur les îles au large de la Guyane qui elles, étaient saines. Ils les ont alors appelées les Iles du Salut, car c’est là qu’ils ont trouvé le Salut.

Un samedi aux Iles du Salut

Je crois qu’une des choses qui me faisaient le plus envie quand j’ai su que je devais aller vivre en Guyane, c’était les Iles du Salut. Trois îles mystérieuses et sauvages, au large de Kourou… Les quelques photos que j’avais vues n’avaient fait qu’aiguiser ma curiosité.

C’est donc avec enthousiasme que je suis partie, un samedi à 8h00 pour Kourou.

Balade réservée auprès de la Hulotte, qui possède un petit « catamaran » et qui propose deux circuits pour les Iles du Salut, avec boissons fraîches et anecdotes.

Je suis accueillie près de la mer, et nous sommes une petite vingtaine à embarquer par un ponton de pêcheur…dsc04316

La journée coûte 49,50 € par personne.

Elle comprend la traversée aller et retour avec les commodités du bateau (oui, on peut aller faire pipi!) et les transferts entre les îles, des boissons fraîches (eau, jus de fruit, grenadine et menthe à l’eau) et l’histoire.

Il y a quelques fascicules intéressants sur le bateau, notamment un sur les tortues olivâtres et un autre sur les Iles du Salut, mais la traversée est quand même longue. Enfin, j’ai vu des gens en profiter pour finir leur nuit, c’est une solution aussi !

 

 

 

dsc04319

Nous sommes accompagnés par deux marins : Philippe, qui pilote le bateau et Tony, qui raconte les histoires et prend soin de nous.

Tony nous a appris que ces trois îles avaient chacune leur nom :

L’Ile Royale, la plus grande, sur laquelle il y a beaucoup de bâtiments en bon état et qui est bien entretenue. On y trouve notamment un petit restaurant, qui possède des paons, une chapelle mais qui est fermée, un carbet pour passer la nuit sur l’île avec son hamac et de jolies zones de baignade.

L’Ile Saint Joseph, la moyenne. C’est sur cette île qu’étaient les geôles des bagnards à l’époque du bagne. Il y reste encore de nombreux bâtiments mais, laissés à l’abandon, la nature y a repris ses droits. C’est une très belle île, plus sauvage. Elle comporte également un camp de repos pour les légionnaires.

L’Ile du Diable, la plus petite. Celle-ci est interdite au public. Difficile d’y accoster à cause des récifs, laissée sauvage, c’est sur cette île qu’étaient détenus les prisonniers politiques dont le très célèbre Dreyfus. On peut apercevoir sa cellule de la mer, elle a l’air mignonne comme ça mais, selon les dires de Tony, ses conditions de détention n’étaient pas des plus agréables : des planches au fenêtres pour qu’il ne puisse pas voir la mer, un pistolet sur la tempe à chaque bateau qui passe afin d’éviter qu’il ne leur fasse signe et surtout, une île entourée de dizaines de requins, attirés par le sang de l’abattoir situé sur l’Île Royale, se déversant dans le bras de mer entre l’Ile Royale et l’Ile du Diable… Brrr, ça fait froid dans le dos.

 

Mais au fait, me demandez-vous, pourquoi les appelle-t-on, « les Iles du Salut » ?

Et si on faisait un petit jeu ? Je vous laisse apporter des hypothèses en commentaire, ça peut être rigolo ! Interdit de regarder sur Google ! Faites marcher votre imagination ! Je vous donnerai la réponse de Tony dans une semaine 🙂

Après donc une heure de navigation, nous rejoignons le ponton de l’Ile Saint Joseph en Zodiac, et l’île nous ouvre les bras :

dsc04337 La petite « plage  » que vous apercevez au dessus du mur de cailloux le long de la pente, est un excellent spot de pêche et de pique-nique, malgré les fourmis, super intéressantes à regarder essayer d’emporter une miette de pain de mie dans le petit trou d’une souche 🙂dsc04338 dsc04339

Vient ensuite la découverte de ce qu’il reste des constructions et des geôles :

Les escaliers sont encore magnifiques !

Les cellules étaient toutes petites et n’avaient pas de toit mais des barreaux ! Autant vous dire que les conditions de détentions devaient être horribles en saison des pluies ! Il devait il y avoir beaucoup de rhumes !!

dsc04360


dsc04373
dsc04374 dsc04375 dsc04376

La nature y a donc repris ses droits, comme vous pouvez le constater, et ses résidents aussi !

dsc04391

Scolopendre de 10 cm ! Attention, c’est toxique!

dsc04408

Colibri 🙂

Après l’Ile Saint Joseph où j’ai tout de même pris le temps de pique niquer car il était déjà quasiment 14h00, le bateau nous emmène à l’Ile Royale. J’ai tout bonnement adoré !

Non seulement elle est belle car bien entretenue mais surtout…

dsc04444 dsc04457 dsc04458 dsc04490 dsc04654

Il y a plein d’animaux !!!! Des agoutis aussi nombreux que des pigeons à Paris, des iguanes verts paresseux qui se font dorer sur les pierres, des capucins qui adorent venir prendre des cookies tout chocolat directement dans votre main, des paons (apprivoisés) qui rappliquent au moindre bruit de paquet de chips et des saïmiris acrobates ! Il paraît qu’il y a un caïman dans le bassin à côté du restaurant. Je ne l’ai pas trouvé, et ce n’est pas faute d’avoir cherché !!

J’ai passé mon après midi à toucher des petites mains avides de prendre des quarts de cookies. Un vrai plaisir, c’est vraiment magique de pouvoir être aussi près d’animaux sauvages…

Allez, quelques autres photos de l’île, pour le plaisir :

dsc04603 dsc04606 dsc04660 dsc04664

Et le coucher de soleil pour la fin…

dsc04676

J’ai hâte de revenir et même d’y dormir !

N’oubliez pas de tenter une explication au nom « Les Iles du Salut » !!

Bonne lecture et à bientôt !

En passant

3… 2… 1… Lancement !

Bonjour tout le monde !

 

Juste un petit message rapide sans trop de photos pour vous dire que mercredi 24 août 2016, Ariane 5 a décollé et mis en orbite deux satellites de communication et… je l’ai vu !

OK, posté sur le site d’observation de Carapa, à 12 km du pas de tir mais je l’ai vu. Et même de là, c’est impressionnant ! Un soleil dans la nuit !

Une boule de feu qui grossi puis un « stylo brillant » qui monte dans le ciel et passe loin au dessus de nos têtes. C’est à ce moment-là seulement qu’on entend le grondement de la fusée. Puis ça devient un point dans la nuit puis bientôt trois points : les boosters se sont décrochés.

Juste magnifique !

Allez, une photo du tir du 24 août 2016, récupérée sur le site d’RTL.

7784582791_le-lanceur-ariane-5-a-decolle-de-kourou-guyane-me-24-aout-pour-mettre-sur-orbite-deux-satellites-de-telecommunications

C’est beau n’est ce pas ?

Et l’avantage d’attendre sur le site de Carapa, qui est entouré de forêt, c’est qu’on peut voir des paresseux dans leur milieu naturel !!

A bientôt 🙂

Un dimanche à CACAO

Dimanche dernier, sur le conseil d’amis, je me suis levée à 6h45 pour me rendre à CACAO.

Après 1h30 de routes sinueuses encadrées de jungle, je suis arrivée dans ce village Hmong sous un beau ciel bleu.

CACAO, lieudit de la commune de ROURA et peuplé de Hmong venus du Laos en 1977, tire son nom de l’une des plantations établie le long de la rivière Comté, dès la fin du 18ème siècle. Ce sont les Hmongs qui produisent la plus grande partie des fruits et légumes consommés par les populations du littoral de la Guyane et le marché dominical de CACAO en est un bel échantillon.

DSC04114retaillée DSC04115etaillée DSC04116retaillée DSC04118retaillée

De nombreux produits me sont encore inconnus mais j’ai quand même pu acheter des citrons verts, des clémentines et oranges vertes, des mini-bananes et deux pitaya (ou fruit du dragon).

Il est également possible d’acheter des friandises asiatiques, ce dont je ne me suis pas privée.

DSC04020

Cette petite boule au sésame frite renferme un coeur de pâte de soja, c’est très bon encore chaud.

La deuxième merveille découverte dans ce village, c’est le petit musée. L’association « Le Planeur Bleu » a créé un petit musée des insectes et de l’histoire guyanaise, et propose trois visites guidées chaque dimanche, dispensées par Monsieur Philippe SOLER, passionné et éleveur d’insectes. Il s’est également révélé que ce monsieur est l’instituteur du village ! Autant vous dire que la visite était agréable, facile à suivre et très intéressante ! Entre les différentes races de papillon exposées, les insectes géants (Iule, scarabés, blattes, nèpes…) vivants ou exposés, les différentes mygales en vivarium et la serre à papillon, il y a de quoi faire ! Une véritable leçon de biologie avec travaux pratiques en deux heures.

DSC04032retaillée DSC04046retaillée DSC04047retaillée

 

DSC04070retaillée

Désolée pour la qualités de la matoutou (petite mygale inoffensive) j’ai dû zoomer sur la bête tellement il y avait de monde devant moi.

Ah oui parce qu’il faut le préciser ! La visite intéresse beaucoup de touristes et je ne peux que vous conseiller de venir à la visite de 9h00, qui est la moins peuplée en général.

Suite à cela, notre guide nous laisse flâner dans la serre à papillon où ça virevolte dans tous les sens, ça se gave de bananes à chaque point de nourriture et ce n’est pas rare qu’un papillon vienne se poser sur votre bras, attiré par les phéromones contenues dans la sueur (oui, le musée n’est pas climatisé, il fait chaud).

DSC04079 DSC04082 DSC04085 DSC04093

Et pour finir avec le musée, nous avons pu faire connaissance avec une araignée que l’on peut apercevoir dans le film « Harry Potter et la Coupe de Feu », le 4ème épisode qui, selon le professeur Alastor MAUGREY, dit « Fol Oeil » est mortelle à la première morsure ….

DSC04066

Qui est en fait très gentille et est passée dans les mains de tous les enfants présents à la visite ! Voilà qui casse un mythe !

Suite à la visite du musée, il était temps de se restaurer. Le marché proposant des soupes, j’ai dégusté une délicieuse soupe de raviolis au porc, accompagnée d’un thé glacé.

DSC04110retaillée

D’autres soupes toutes aussi délicieuses sont proposées, dont notamment la fameuse « spéciale » qu’on retrouve aussi au marché de CAYENNE, qui contient 4 viandes différentes: poulet, porc, boeuf et crevettes.

La visite de CACAO s’est terminée avec une visite au potier, qui expose et vend son travail mais propose aussi des démonstrations toute la journée.

DSC04133 DSC04135

Et enfin, sur le retour, je n’ai pas pu m’empêcher de m’arrêter au point panoramique appelé « Bellevue » qui offre une vue magnifique sur la jungle.

DSC04139

Il paraît aussi que CACAO possède une adorable petite église dont la forme rappelle un temple bouddhique. Je ne l’ai malheursement pas vue, car je suis restée sur la place près du marché mais je reviendrai, et la chercherai !

CACAO est une des nombreuses choses à voir quand on vient en Guyane. Si vous venez, je vous y emmèrai !

A bientôt 🙂

Sentier #1 – Le Sentier de Montabo

Parmi les nombreux sentiers de randonnée que l’on peut trouver en Guyane Française, le premier que j’ai choisi est le Sentier de Montabo.

Long de 3,8 km avec deux montées, c’est le sentier parfait pour commencer ! Avec un peu de technique pour les racines et les marches, on peut même le faire en courant !

Allez, assez papoté, place aux photos !

DSC03970 DSC03977 DSC03985 DSC03988 DSC03989

Ce qu’il y a de sympa avec ce sentiers, mis à part la balade, c’est qu’on peut croiser sur notre chemin, des oiseaux, des insectes mais aussi des animaux dont on a pas l’habitude !

En effet, j’ai eu la chance d’apercevoir, dans les arbres au dessus de moi, des petits saïmiris (rappelez-vous, la première photos du post sur le zoo) en liberté, dans leur milieu naturel !

 Sautant de branche en branche, d’arbre en arbre, se grattant… A-do-rable !

DSC04006 DSC04004 DSC04007 DSC03991

Après discussion avec des amis sur place depuis près de trois ans, il paraît qu’on peut également y apercevoir des paresseux, des écureuils et des dauphins.

Mais rien que pour la flore, c’est déjà impressionnant : des bambous dont le diamètre est aussi large que mon bras, des bananiers avec des feuilles longues comme mes jambes, des manguiers (et, comme ce n’est pas encore la saison des mangues, elle sont minuscules, trop mignon !) et tout un tas d’autres plantes, arbres, fleurs que je ne connais pas…

J’ai hâte d’y retourner, tiens !

A bientôt !

Le zoo de Guyane

Situé à une trentaine de kilomètres de Cayenne, le zoo de Guyane m’a permis d’approcher 75 espèces d’animaux d’Amérique du Sud et de nombreux végétaux de la région.

SAIMIRI

De l’agouti à la tortue alligator en passant par le jaguar et le paresseux, une grande partie des animaux de la Guyane y est représentée. Aucun insecte, mais de nombreuses espèces de serpents tels que l’anaconda jaune et le boa constrictor peuvent y être aperçus.

Quelques photos, même si, lors de ma visite, cela n’a pas été facile car avec la chaleur et compte-tenu de l’horaire, de nombreux animaux faisaient la sieste.

La visite est fléchée et dure environ deux heures, voire plus si vous prenez une tonne de photos comme moi. Elle se fait majoritairement sur un chemin bétonné, ce qui est plus agréable en temps de pluie.

Une bonne partie de la balade se fait dans la jungle, où l’on peut admirer les magnifiques arbres, plantes et fleurs dont je n’ai malheureusement pas retenu les noms. En voici un échantillon :

Il est indiqué qu’il est possible de croiser serpents, scorpions ou crapauds dans la partie « jungle » de la visite. A part quelques fourmis, je n’ai rien vu.

Enfin, le zoo propose une section de la balade en hauteur, dans la canopée, grâce à des ponts suspendus à 15 m du sol. Il paraît que, de ces passerelles, on peut apercevoir des petits singes. J’ai malheureusement fait le parcours avec une famille de brésiliens dont le fils d’une petite dizaine d’années parlait ultra fort donc même s’il y avait des singes, ils s’étaient planqués compte-tenu du bruit… Tant pis, la prochaine fois, je viendrai en semaine 😉

CANOPEE

Voilà pour la visite virtuelle !

Si vous souhaitez en savoir plus sur ce zoo, cliquez ici pour aller directement sur leur site internet.

L’entrée adulte est à 16,50 € mais elle permet de revenir toute l’année gratuitement.

J’espère que ces photos vous aurons plu et vous donnerons envie d’en savoir plus sur la faune et la flore de Guyane Française.

A bientôt !